Les Coqs Festifs sont membres de l’IGR, International Gay Rugby (Association and Board), une organisation regroupant des clubs de rugby offrant la possibilité pour les sportifs LGBT de pratiquer le rugby dans des clubs et équipes faisant preuve de tolérance et d'acceptation. L'IGR travaille dans le monde entier également avec les structures dirigeantes du rugby international pour améliorer la tolérance et l'acceptation des athlètes LGBT dans le monde du sport, et le rugby en particulier. L'IGR structure notamment deux compétitions de rugby, l'UNION CUP en Europe et la BINGHAM CUP dans le monde.
Les Coqs Festifs sont membres de la fédération sportive gaie et lesbienne (FSGL), qui est une fédération mixte et omnisports regroupant des associations sportives dans toute la France avec pour objectif de lutter contre les discriminations subies par les sportifs LGBT.
En 2012, à l'occasion de la 3ème édition de l'Ov'a'Lyon, LES COQS FESTIFS ont signé à la mairie du 3ème arrondissement de Lyon la Charte contre l'homophobie dans le sport, initiée en 2010 par Mme Rama YADE, alors Ministre des Sports, puis reprise par Mme Chantal JOUANNO.
Plusieurs autres équipes de rugby ont précédé, accompagné ou suivi cet engagement.
De nombreuses fédérations sportives se sont retrouvées dans cette démarche.
Les premiers signataires en France ont été Nicolas Larrat, président de la Fédération de rugby à XIII, et Michel Amiel, président du club de Réalmont XIII (nationale 1). A l'origine dix
autres fédérations – football, tennis, rugby, karaté, lutte, judo, basket… – s'étaient engagées à signer la charte.
Pour en savoir plus sur l'origine de cette charte, consultez le lien suivant...
En 2014, la ministre de la Jeunesse et des Sports, Mme Najat VALLAUD-BELKACEM, a annoncé la nomination d'une personnalité chargée de " la lutte contre l'homophobie dans le sport ".
Parmi ses missions, cette fonction est chargée du
" suivi de la charte contre l'homophobie dans le sport ", lancée en 2010 par les autorités, et de "sa mise en œuvre dans les fédérations ". Outre son rôle de sensibilisation et de prévention,
elle devra " produire un rapport annuel " évaluant l'ampleur du phénomène et " formuler des propositions ".
En mars 2015, World Rugby et de la Gay International Rugby (IGR) ont signé un accord historique pour collaborer
ensemble à la promotion continue de l'égalité et de la fraternité dans le
rugby.
L'accord, signé au siège de World Rugby à Dublin, formalise un engagement entre les deux organisations à travailler ensemble pour sensibiliser le monde du rugby aux discriminations liées à l'orientation sexuelle et à lutter contre l'homophobie dans le rugby.
Selon les termes du protocole d'entente, World Rugby et
IGR reconnaissent le droit à tout joueur de rugby, officiel ou spectateur, de pratiquer son sport, le rugby, sans aucune discrimination fondée sur l'orientation
ou l'identification sexuelle et identifie un objectif commun de lutte contre l'homophobie
dans le monde du rugby.
Le World Rugby (WR) est l'organisme international qui gère le rugby à XV et le rugby à 7. Son ancien nom est l'International Rugby Board (IRB). Il définit notamment les règles du jeu et organise les principaux tournois. Il a été fondé le 1er janvier 1886 et son siège se situe à Dublin.
Bravo à ces deux acteurs qui travaillent ensemble pour un rugby toujours plus respectueux.
Par ailleurs le 28 novembre 2013, des dizaines d’acteurs sportifs se sont engagés à lutter contre l’homophobie dans le sport à travers la signature d’un manifeste « L’homophobie n’a pas sa place dans le sport ».
Lancé par le SNEP-FSU, avec SOS homophobie, l'ANESTAPS (association d'étudiant-e-s en STAPS), la FSGL (fédération sportive gay et lesbienne), la FSGT (fédération sportive et gymnique du travail) et Femix’sports, l’appel a été signé par cinquante personnalités du monde de l’école et du sport.
Le manifeste s’appuie sur deux analyses : une enquête menée en Aquitaine en 2012, qui révèle que le monde du sport est particulièrement sujet à l’expression de l’homophobie (commentaires homophobes à l’occasion du coming-out de certain-e-s sportifs-ves ou les menaces implicites pesant sur les athlètes qui ont participé aux JO de Sotchi). L’appel cite également le rapport Teychenné sur l'homophobie à l'école « qui pointe également un problème particulier pour l’EPS, où un des indicateurs est l’absentéisme et la non-participation au sport scolaire ».
Cet appel de 50 personnalités a plusieurs enjeux :
- lever le tabou, pour les personnes concernées comme pour les témoins d’actes homophobes ;
- sensibiliser chacun-e sur les manifestations et la gravité des discriminations homophobes ;
- accompagner les acteurs du monde sportif pour développer des pratiques inclusives.
Une dernière campagne de lutte contre les discriminations dans le sport a été lancée, mercredi 13 mai 2015, à quelques jours de la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie et la transphobie, le 17 mai. L'idée ? En finir avec les stéréotypes, celle de l'homophobie ordinaire et toutes les autres discriminations.